Le paradis sous un tas d'ordures
Dès fois il suffit de pas grand chose, juste un petit grain de sable dans un mécanisme encore hésitant et la ville vire au cauchemar.
On nous vend le paradis alors que nous sommes proche d'un enfer post apocalyptique !
Les ordures ne disparaissent plus depuis quelques jours suite à un conflit sûrement légitime, notre rôle n'est pas de juger... Et nos comportement civiques durement acquis s'envolent comme un sac plastique au gré des alizés.
Nos ordures ne savent plus où s'entasser, les poubelles gerbent leurs indigestions... Les rues débordent d'odeurs nauséabondes de putréfaction. On les imagine aisément, la nuit venue, se peupler de nos ultimes survivants, rats et cafards, se propageant, proliférant sans peine.
En quelques années nos déchets ont changé, il ne restent qu'une multitude de poches multicolores là où jadis, on trouvait trognons et pelures. A croire que nous nous nourrissons du fruit du plastique à l'instar des tortues du lagon qui dans quelques temps chasseront des méduses arc-en-ciel.
Ici, notre paradis sous un tas d'ordures !